CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE
Il a pour vocation de venir en aide aux personnes les plus démunies qui en font la demande.
Son rôle devient de plus en plus important en cette période difficile.
Le bureau, présidé par le Maire, est composé de 9 membres : 5 élus et 4 personnes nommées par le Sous-préfet (le Maire lui soumet les noms).
Il est accompagné de Mesdames Anne-marie DRILLEAU, Eliane CAND, Messieurs Philippe Merceron et Fredy MAZOYER pour les élus ; Mesdames Monique MOUSSET, Jocelyne VIGNERON, Marie-Luce BONNIN-SUIRE et Monsieur Gérard TRICOT pour les personnes nommées.
Le budget est totalement indépendant de celui de la commune.
Le C.C.A.S. organise tous les ans, à l'automne, un repas pour les personnes de plus de 75 ans et porte un colis de Noël aux personnes de plus de 80 ans qui ne peuvent pas participer à ce repas.
En cas de besoin, veuillez contacter la mairie.
Un peu d'histoire :
LE BUREAU DE BIENFAISANCE est devenu LE BUREAU D'AIDE SOCIALE et maintenant LE CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE.
Trois appellations différentes, un siècle d'aide sociale à Chanteloup.
C'est en 1804 que l'abbé FLEURIOT, curé de Chanteloup fît don à la commune de quelques hectares de terre situés autour du bourg, route de Moncoutant et à la Denelière.
En 1899, suite à un legs de Monsieur HERAULT de Bressuire, qui comprenait les fermes de Corbin et des Renollières, la commune devient propriétaire d'une cinquantaine d'hectares, le bureau était alors riche et n'avait plus besoin de la commune pour aider les pauvres. C'était une commission administrative composée de 6 personnes qui le gérait.
Dans le règlement de l'époque les aides étaient divisées en 3 parties :
1 - secours annuels : vieillards ou infirmes, incapables de travailler, familles nombreuses...
2 - secours temporaires : accordés pendant l'hiver seulement.
3 - secours accidentels : mort du chef de famille, maladie, chômage prolongé...
A cette époque, il n'y avait pas de couverture sociale, pas d'assurance maladie, aussi une lise de 93 personnes qu'on appelait "indigents" pouvait prétendre à l'assistance médicale gratuite. De nombreux secours étaient distribués en nature : aliments, médicaments, combustibles, lingerie.
La majorité des recettes venait des locations d'immeubles, d'intérêts sur fonds placés et de vente de bois.
En 1955, le bureau de bienfaisance devient le bureau d'aide sociale (B.A.S.).
A cette date, on ne retrouve plus que 15 indigents et le bureau accorde surtout des aides ménagères et des aides médicales ainsi que des demandes de cartes "d'économiquement faibles".
En 1961 l'assurance maladie devient obligatoire pour les non salariés et la profession agricole.
En 1964, il a été décidé d'adresser, à l'occasion de Noël un colis aux personnes âgées.
En 1975, le premier repas de Noël est offert aux plus de 70 ans et un colis porté à ceux qui ne participent pas au banquet.
La distribution du pain est supprimée le 1er janvier 1980.
En 1987, création du Centre Communal d'Action Sociale : C.C.A.S.